Saint-Luc Tournai - Centre de documentation
Détail de l'éditeur
Hazan
localisé à :
Vanves
|
Documents disponibles chez cet éditeur (4)
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche Interroger des sources externes
Dada Africa (2017)
Titre : Dada Africa Type de document : texte imprimé Editeur : Vanves : Hazan Année de publication : 2017 Autre Editeur : Paris : Musée d'Orsay Importance : 221 p. Présentation : ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7541-1038-9 Prix : 35,90 € Langues : Français (fre) Catégories : A:Art -- 1900-1945
A:Art africain
D:DadaïsmeIndex. décimale : 7.037.4 dadaïsme Résumé : La révolte artistique Dada qui naît à Zurich au cœur de la tourmente de la Grande Guerre en 1916 exprime un rejet des valeurs traditionnelles de la civilisation qui auraient conduit au désastre de cette période. Dans ce cadre, une réévaluation d’autres systèmes de pensée et de création s’opère et conduit de nombreux artistes d’avant-garde à se pencher et à s’approprier des types de productions artistiques radicalement autres.
Pour la première fois, et en coopération avec le Musée Rietberg de Zurich et la Berlinische Galerie, une exposition est consacrée à la confrontation des dadaïstes avec l’art et la culture de pays extra-européens. Les mises en scène des "Soirées nègres" au Cabaret Voltaire, faisant appel à tous les sens, associant musique, poésie et danse, s’attaquent à la notion même de l’art et remettent en cause les valeurs artistiques ayant cours jusqu’alors. Dès 1917, la galerie Coray à Zurich expose côte à côte des objets africains avec des œuvres dadaïstes. La même année, Tzara écrit sa "Note sur l’art nègre", publiée dans la revue SIC où il affirmait "du noir puisons la lumière". Les masques de Marcel Janco, les costumes de Sophie Taeuber-Arp, les collages de Hannah Höch ou encore les œuvres collectives refusant la notion d’auteur témoignent de ces recherches pour un nouveau langage formel.
Cette exposition pluridisciplinaire permettra de confronter des œuvres extra-occidentales à la fois africaines mais aussi amérindiennes ou encore asiatiques aux productions dadaïstes mettant en lumière des processus d’échanges et d’appropriation par ces artistes. Les peintures, sculptures, photocollages, photographies dada seront mêlés aux sculptures extra-occidentales dans des jeux de résonnances appuyés par la mise en scène scénographique de l’exposition.
L’étape parisienne mettra également en lumière le terreau fertile préexistant dans la capitale française pour les arts extra-européens et la manière dont cela a pu nourrir le mouvement. Ainsi, l’exposition trouve-t-elle toute sa place au musée de l’Orangerie, en mettant en avant les liens du galeriste Paul Guillaume avec les acteurs gravitant autour de dada et autour de l’art africain à cette époque. L’étape de l’Orangerie ouvrira d’ailleurs sur l’importance que ce sujet a pu revêtir dans la genèse des liens du mouvement surréaliste avec les arts extra-occidentaux.Dada Africa [texte imprimé] . - Vanves : Hazan : Paris : Musée d'Orsay, 2017 . - 221 p. : ill. en coul. ; 24 cm.
ISBN : 978-2-7541-1038-9 : 35,90 €
Langues : Français (fre)
Catégories : A:Art -- 1900-1945
A:Art africain
D:DadaïsmeIndex. décimale : 7.037.4 dadaïsme Résumé : La révolte artistique Dada qui naît à Zurich au cœur de la tourmente de la Grande Guerre en 1916 exprime un rejet des valeurs traditionnelles de la civilisation qui auraient conduit au désastre de cette période. Dans ce cadre, une réévaluation d’autres systèmes de pensée et de création s’opère et conduit de nombreux artistes d’avant-garde à se pencher et à s’approprier des types de productions artistiques radicalement autres.
Pour la première fois, et en coopération avec le Musée Rietberg de Zurich et la Berlinische Galerie, une exposition est consacrée à la confrontation des dadaïstes avec l’art et la culture de pays extra-européens. Les mises en scène des "Soirées nègres" au Cabaret Voltaire, faisant appel à tous les sens, associant musique, poésie et danse, s’attaquent à la notion même de l’art et remettent en cause les valeurs artistiques ayant cours jusqu’alors. Dès 1917, la galerie Coray à Zurich expose côte à côte des objets africains avec des œuvres dadaïstes. La même année, Tzara écrit sa "Note sur l’art nègre", publiée dans la revue SIC où il affirmait "du noir puisons la lumière". Les masques de Marcel Janco, les costumes de Sophie Taeuber-Arp, les collages de Hannah Höch ou encore les œuvres collectives refusant la notion d’auteur témoignent de ces recherches pour un nouveau langage formel.
Cette exposition pluridisciplinaire permettra de confronter des œuvres extra-occidentales à la fois africaines mais aussi amérindiennes ou encore asiatiques aux productions dadaïstes mettant en lumière des processus d’échanges et d’appropriation par ces artistes. Les peintures, sculptures, photocollages, photographies dada seront mêlés aux sculptures extra-occidentales dans des jeux de résonnances appuyés par la mise en scène scénographique de l’exposition.
L’étape parisienne mettra également en lumière le terreau fertile préexistant dans la capitale française pour les arts extra-européens et la manière dont cela a pu nourrir le mouvement. Ainsi, l’exposition trouve-t-elle toute sa place au musée de l’Orangerie, en mettant en avant les liens du galeriste Paul Guillaume avec les acteurs gravitant autour de dada et autour de l’art africain à cette époque. L’étape de l’Orangerie ouvrira d’ailleurs sur l’importance que ce sujet a pu revêtir dans la genèse des liens du mouvement surréaliste avec les arts extra-occidentaux.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité SLT-26700 7.037.4-DAD Livre Bibliothèque Saint-Luc de Tournai bibliothèque centrale Disponible Franz Marc, Auguste Macke / Cécile Debray (2019)
Titre : Franz Marc, Auguste Macke : L'aventure du cavalier bleu Type de document : texte imprimé Auteurs : Cécile Debray, Commissaire d'exposition Editeur : Vanves : Hazan Année de publication : 2019 Autre Editeur : Paris : Musée d'Orsay Titres uniformes : [Exposition. Paris, Musée de l'Orangerie. 2019-03-06] Importance : 191 p. Présentation : ill. en coul. Format : 29 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7541-1078-5 Prix : 39,95 € Langues : Français (fre) Catégories : D:Der Blaue Reiter
E:Expressionnisme (art) -- Allemagne
M:Macke, August (1887-1914)
M:Marc, Franz (1880-1916)Index. décimale : 7.07 artistes Résumé : Cette exposition présente deux figures majeures de l’expressionnisme allemand et du mouvement Der Blaue Reiter [Le Cavalier bleu], Franz Marc (1880-1916) et August Macke (1887-1914). Dès 1910, ces artistes nouent une amitié portée par leur intérêt commun pour l’art français et plus particulièrement, pour Cézanne, Van Gogh, Gauguin et le fauvisme, qu’ils découvrent lors de leur séjour à Paris. Tous deux expriment dans leurs premiers tableaux, souvent peints en plein-air, une même fascination spirituelle pour le paysage et la nature.
C’est au moment de leur rencontre en 1911 avec Vassily Kandinsky et de la création de l’Almanach du Blaue Reiter, que leur peinture prend un tournant plus radical, plus stylisé. Franz Marc abandonne la peinture de plein-air et commence à peindre ses fameux chevaux bleus qui inspirent le titre de la revue. Si Marc co-édite avec Kandinsky l’Almanach, August Macke en réunit les visuels ethnographiques et rédige une étude sur les masques africains. Très actifs, ils collaborent également à l’organisation d’expositions internationales d’avant-garde comme à Cologne en 1912 et à Berlin en 1913 tout en poursuivant leur propre évolution. Ainsi Franz Marc, marqué par l’exposition des Futuristes italiens et par les tableaux de Robert Delaunay, se tourne vers l’abstraction en 1913. Macke, quant à lui, va se distancier de la spiritualité intellectuelle de Kandinsky pour privilégier un rapport plus évident entre l’homme et la nature notamment au cours de son voyage en Tunisie avec Paul Klee.
Mobilisés dès août 1914, les deux artistes meurent au front laissant des œuvres inachevés mais emblématiques du versant hédoniste, coloré et séduisant de l’expressionnisme allemand.Franz Marc, Auguste Macke : L'aventure du cavalier bleu [texte imprimé] / Cécile Debray, Commissaire d'exposition . - Vanves : Hazan : Paris : Musée d'Orsay, 2019 . - 191 p. : ill. en coul. ; 29 cm.
ISBN : 978-2-7541-1078-5 : 39,95 €
Oeuvre : [Exposition. Paris, Musée de l'Orangerie. 2019-03-06]
Langues : Français (fre)
Catégories : D:Der Blaue Reiter
E:Expressionnisme (art) -- Allemagne
M:Macke, August (1887-1914)
M:Marc, Franz (1880-1916)Index. décimale : 7.07 artistes Résumé : Cette exposition présente deux figures majeures de l’expressionnisme allemand et du mouvement Der Blaue Reiter [Le Cavalier bleu], Franz Marc (1880-1916) et August Macke (1887-1914). Dès 1910, ces artistes nouent une amitié portée par leur intérêt commun pour l’art français et plus particulièrement, pour Cézanne, Van Gogh, Gauguin et le fauvisme, qu’ils découvrent lors de leur séjour à Paris. Tous deux expriment dans leurs premiers tableaux, souvent peints en plein-air, une même fascination spirituelle pour le paysage et la nature.
C’est au moment de leur rencontre en 1911 avec Vassily Kandinsky et de la création de l’Almanach du Blaue Reiter, que leur peinture prend un tournant plus radical, plus stylisé. Franz Marc abandonne la peinture de plein-air et commence à peindre ses fameux chevaux bleus qui inspirent le titre de la revue. Si Marc co-édite avec Kandinsky l’Almanach, August Macke en réunit les visuels ethnographiques et rédige une étude sur les masques africains. Très actifs, ils collaborent également à l’organisation d’expositions internationales d’avant-garde comme à Cologne en 1912 et à Berlin en 1913 tout en poursuivant leur propre évolution. Ainsi Franz Marc, marqué par l’exposition des Futuristes italiens et par les tableaux de Robert Delaunay, se tourne vers l’abstraction en 1913. Macke, quant à lui, va se distancier de la spiritualité intellectuelle de Kandinsky pour privilégier un rapport plus évident entre l’homme et la nature notamment au cours de son voyage en Tunisie avec Paul Klee.
Mobilisés dès août 1914, les deux artistes meurent au front laissant des œuvres inachevés mais emblématiques du versant hédoniste, coloré et séduisant de l’expressionnisme allemand.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité SLT-26800 7.07-MAR Livre Bibliothèque Saint-Luc de Tournai bibliothèque centrale Disponible Hélène Hoppenot / Hélène Hoppenot (2016)
Titre : Hélène Hoppenot : Le monde d'hier Type de document : texte imprimé Auteurs : Hélène Hoppenot, Photographe ; Alain Sayag, Auteur Editeur : Vanves : Hazan Année de publication : 2016 Autre Editeur : Montpellier : Ville de Montpellier Titres uniformes : [Exposition. Montpellier, Pavillon populaire. 2016-03-16] Importance : 142 p. Présentation : ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7541-0867-6 Prix : 24,95 € Note générale : Bibliogr. p. 136-137 Langues : Français (fre) Catégories : H:Hoppenot, Hélène (1896-1990) Index. décimale : 77.04 photographie artistique Résumé : Née en 1894, Hélène Delacour devient à 23 ans l'épouse du diplomate Henri Hoppenot qu'elle accompagnera pendant quarante ans à travers le monde. Au Brésil en particulier où elle nouera une longue amitié avec Paul Claudel et son secrétaire le musicien Darius Milhaud, et où elle commence à rédiger son Journal de plus de 8000 pages, dont deux volumes ont paru en 2012 et 2015 aux éditions Claire Paulhan (Journal, 1918-1933 et Journal, 1936-1940). écrivain, traductrice, musicienne, Hélène Hoppenot est une intellectuelle et une artiste qui ne suit pas seulement son mari mais s'intéresse avec passion aux cultures et aux personnes qu'elle rencontre au cours de ses nombreux séjours. Dès 1933 à son arrivée en Chine, elle arrête son Journal pour photographier."Ne sachant ni dessiner, ni peindre il ne me restait que la photographie que j'ai apprise seule et par l'observation", écrit-elle. C'est une photographe intelligente qui constamment tourne autour de son sujet, pour non le saisir, mais pour le cerner. C'est à cette photographie sensible à la beauté des choses, fussent-elles les plus étranges, qu'Hélène Hoppenot sera fidèle tout au long de ses nombreux voyages, le Mexique (1952) puis le Guatemala et le Pérou (1953 et 1955), après Rome (1951) et la Tunisie (1950). Mais également Washington, durant la guerre, quand son mari y représente la France Libre du général De Gaulle, puis comme ambassadeur auprès de l'ONU, et qu'elle y fréquente de nombreuses célébrités, tels que Fernand Léger, Calder et Marcel Duchamp. Grâce à elle, on dispose d'une collection de plusieurs milliers de photographies dont on perçoit l'inaltérable saveur d'un monde disparu. Cette exposition de 150 photographies nous donne à voir notamment cette Chine que Claudel avoue avoir tant aimée, mais aussi le Mexique tel que le découvrit André Breton, la Rome inchangée de Stendhal.
Coédition Pavillon populaire de Montpellier/Editions Hazan.Note de contenu : Catalogue officiel de l'exposition Hélène Hoppenot : Le monde d'hier [texte imprimé] / Hélène Hoppenot, Photographe ; Alain Sayag, Auteur . - Vanves : Hazan : Montpellier : Ville de Montpellier, 2016 . - 142 p. : ill. en coul. ; 24 cm.
ISBN : 978-2-7541-0867-6 : 24,95 €
Oeuvre : [Exposition. Montpellier, Pavillon populaire. 2016-03-16]
Bibliogr. p. 136-137
Langues : Français (fre)
Catégories : H:Hoppenot, Hélène (1896-1990) Index. décimale : 77.04 photographie artistique Résumé : Née en 1894, Hélène Delacour devient à 23 ans l'épouse du diplomate Henri Hoppenot qu'elle accompagnera pendant quarante ans à travers le monde. Au Brésil en particulier où elle nouera une longue amitié avec Paul Claudel et son secrétaire le musicien Darius Milhaud, et où elle commence à rédiger son Journal de plus de 8000 pages, dont deux volumes ont paru en 2012 et 2015 aux éditions Claire Paulhan (Journal, 1918-1933 et Journal, 1936-1940). écrivain, traductrice, musicienne, Hélène Hoppenot est une intellectuelle et une artiste qui ne suit pas seulement son mari mais s'intéresse avec passion aux cultures et aux personnes qu'elle rencontre au cours de ses nombreux séjours. Dès 1933 à son arrivée en Chine, elle arrête son Journal pour photographier."Ne sachant ni dessiner, ni peindre il ne me restait que la photographie que j'ai apprise seule et par l'observation", écrit-elle. C'est une photographe intelligente qui constamment tourne autour de son sujet, pour non le saisir, mais pour le cerner. C'est à cette photographie sensible à la beauté des choses, fussent-elles les plus étranges, qu'Hélène Hoppenot sera fidèle tout au long de ses nombreux voyages, le Mexique (1952) puis le Guatemala et le Pérou (1953 et 1955), après Rome (1951) et la Tunisie (1950). Mais également Washington, durant la guerre, quand son mari y représente la France Libre du général De Gaulle, puis comme ambassadeur auprès de l'ONU, et qu'elle y fréquente de nombreuses célébrités, tels que Fernand Léger, Calder et Marcel Duchamp. Grâce à elle, on dispose d'une collection de plusieurs milliers de photographies dont on perçoit l'inaltérable saveur d'un monde disparu. Cette exposition de 150 photographies nous donne à voir notamment cette Chine que Claudel avoue avoir tant aimée, mais aussi le Mexique tel que le découvrit André Breton, la Rome inchangée de Stendhal.
Coédition Pavillon populaire de Montpellier/Editions Hazan.Note de contenu : Catalogue officiel de l'exposition Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité SLT-26508 77.04-HOP Livre Bibliothèque Saint-Luc de Tournai bibliothèque centrale Disponible Paysages / Pierre Wat (2017)
Titre : Paysages : Entre nature et histoire Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Wat Editeur : Vanves : Hazan Année de publication : 2017 Importance : 279 p. Présentation : ill. en coul. Format : 32 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7541-0864-5 Prix : 99 € Note générale : Bibliogr. p. 272-275. Index Langues : Français (fre) Catégories : A:Art et histoire
H:Histoire
P:Paysage
P:Paysage -- Dans l'art
P:Peinture de paysagesIndex. décimale : 7.04 thèmes et sujets artistiques Résumé : Le paysage n'existe que dans l'oeil de celui qui le regarde. Il faut donc suivre les pas de l'homme en marche si l'on veut comprendre comment notre rapport au monde et à l'histoire se dessine : par la confrontation de l'individu et de la nature. Car le paysage, c'est la nature éprouvée : nature traversée, nature possédée, nature sublimée, nature terrifiante, nature qui échappe à qui tente de la conquérir. L'artiste qui s'adonne au genre du paysage nous offre bien plus qu'une simple représentation de morceaux de nature. Il se fait archéologue, scrutant comme dans un livre le sol où affleure la mémoire de l'histoire humaine, sous forme de traces. Ecrire l'histoire du paysage à l'époque contemporaine c'est aussi faire le constat d'une relève : celle qui voit, à partir du début du XIXe siècle, la peinture de paysage se substituer progressivement à la peinture d'histoire afin de porter le grand récit de l'humanité dans ses tentatives de connaître et de façonner le monde. Un genre s'épuise, un autre s'épanouit afin d'explorer d'autres formes de représentation, et d'interrogations. Lorsque le sculpteur français David d'Angers, contemplant La Mer de Glace dans l'atelier de Caspar David Friedrich, à Dresde, dit que le peintre est l'inventeur d'un genre nouveau, "la tragédie du paysage", c'est cela qu'il désigne. Cette manière, qui va traverser toute la période contemporaine, de faire du paysage le lieu de l'enfouissement et de l'émergence de l'histoire. Parce que l'histoire devient un présent qui saute à la gorge (révolutions, guerres, massacres, génocides), les artistes se tournent de façon privilégiée vers le paysage comme une forme capable d'accueillir l'innommable en son sein et d'exprimer ce qui aveugle, terrifie, ou fascine. Peintres, dessinateurs, photographes, de Goya à Sophie Ristelhueber, d'Otto Dix à Zoran Music et Anselm Kiefer, vont s'affronter au paysage comme à ce lieu où peut se manifester l'inquiétude de l'homme face à l'histoire. Mais aussi son désir, ses croyances, et sa liberté. Ce sont les étapes de cette aventure de l'homme au monde que nous suivons dans cet ouvrage : paysages de ruines, paysages en guerre, paysages où l'on foule une histoire oscillant entre affleurement et invisibilité, paysages qui nous confrontent à l'indifférence du monde, sont quelques-uns des thèmes qui racontent les pérégrinations inquiètes de l'homme contemporain marchant dans le monde à la recherche de sa propre trace. C'est enfin une méditation personnelle sur la nécessité qu'éprouvent tant d'artistes, aujourd'hui, d'avoir recours au paysage pour affronter ce que le XXe siècle nous a légué de plus terrible : l'anéantissement sans traces. Le paysage s'impose comme l'une des formes majeures, pudique et émouvante, de l'histoire contemporaine. Paysages : Entre nature et histoire [texte imprimé] / Pierre Wat . - Vanves : Hazan, 2017 . - 279 p. : ill. en coul. ; 32 cm.
ISBN : 978-2-7541-0864-5 : 99 €
Bibliogr. p. 272-275. Index
Langues : Français (fre)
Catégories : A:Art et histoire
H:Histoire
P:Paysage
P:Paysage -- Dans l'art
P:Peinture de paysagesIndex. décimale : 7.04 thèmes et sujets artistiques Résumé : Le paysage n'existe que dans l'oeil de celui qui le regarde. Il faut donc suivre les pas de l'homme en marche si l'on veut comprendre comment notre rapport au monde et à l'histoire se dessine : par la confrontation de l'individu et de la nature. Car le paysage, c'est la nature éprouvée : nature traversée, nature possédée, nature sublimée, nature terrifiante, nature qui échappe à qui tente de la conquérir. L'artiste qui s'adonne au genre du paysage nous offre bien plus qu'une simple représentation de morceaux de nature. Il se fait archéologue, scrutant comme dans un livre le sol où affleure la mémoire de l'histoire humaine, sous forme de traces. Ecrire l'histoire du paysage à l'époque contemporaine c'est aussi faire le constat d'une relève : celle qui voit, à partir du début du XIXe siècle, la peinture de paysage se substituer progressivement à la peinture d'histoire afin de porter le grand récit de l'humanité dans ses tentatives de connaître et de façonner le monde. Un genre s'épuise, un autre s'épanouit afin d'explorer d'autres formes de représentation, et d'interrogations. Lorsque le sculpteur français David d'Angers, contemplant La Mer de Glace dans l'atelier de Caspar David Friedrich, à Dresde, dit que le peintre est l'inventeur d'un genre nouveau, "la tragédie du paysage", c'est cela qu'il désigne. Cette manière, qui va traverser toute la période contemporaine, de faire du paysage le lieu de l'enfouissement et de l'émergence de l'histoire. Parce que l'histoire devient un présent qui saute à la gorge (révolutions, guerres, massacres, génocides), les artistes se tournent de façon privilégiée vers le paysage comme une forme capable d'accueillir l'innommable en son sein et d'exprimer ce qui aveugle, terrifie, ou fascine. Peintres, dessinateurs, photographes, de Goya à Sophie Ristelhueber, d'Otto Dix à Zoran Music et Anselm Kiefer, vont s'affronter au paysage comme à ce lieu où peut se manifester l'inquiétude de l'homme face à l'histoire. Mais aussi son désir, ses croyances, et sa liberté. Ce sont les étapes de cette aventure de l'homme au monde que nous suivons dans cet ouvrage : paysages de ruines, paysages en guerre, paysages où l'on foule une histoire oscillant entre affleurement et invisibilité, paysages qui nous confrontent à l'indifférence du monde, sont quelques-uns des thèmes qui racontent les pérégrinations inquiètes de l'homme contemporain marchant dans le monde à la recherche de sa propre trace. C'est enfin une méditation personnelle sur la nécessité qu'éprouvent tant d'artistes, aujourd'hui, d'avoir recours au paysage pour affronter ce que le XXe siècle nous a légué de plus terrible : l'anéantissement sans traces. Le paysage s'impose comme l'une des formes majeures, pudique et émouvante, de l'histoire contemporaine. Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité SLT-26511 7.04-WAT-P Livre Bibliothèque Saint-Luc de Tournai bibliothèque centrale Disponible